À la recherche d'activités insolites sur Sète et autour du bassin de Thau ? J'ai testé pour vous le wing foil, à l'école Fil d'Air de Mèze.
Samedi 15 juillet. 10h. Le vent souffle déjà fort sur l'étang de Thau. Après avoir enfilé combinaison, casque et gilet de sauvetage, c'est le grand départ ! Après quelques minutes de bateau, nous débarquons sur un banc de sable, au beau milieu du bassin.
Autonomie et liberté
Premier challenge, et pas des moindres, savoir manier la voile ! Car l'une des spécificités du wing foil, c'est cette voile gonflable, qui n'est pas reliée à la planche. "Un vrai avantage, si l'on compare au kite surf ou à la planche à voile, qui nous offre la possibilité de partir dans n'importe quelle direction" explique Quentin, notre moniteur.
Pour la manier, deux anses, au sein desquelles il faut positionner nos mains. Rien de très compliqué, du moins en théorie. Après quelques essais infructueux et une fois le coup de main pris, c'est l'heure pour moi de monter sur la planche, similaire à celle d'un paddle.
Mes débuts sont, je dois bien l'avouer, plutôt laborieux. Assise sur les genoux, la puissance du vent et la robustesse de la voile me font perdre à plusieurs reprises l'équilibre, et je finis par tomber à l'eau, sous les éclats de rire bienveillants des moniteurs. Une vingtaine de minutes plus tard, le vent souffle moins fort, ce qui m'aide à progresser. La preuve : je navigue à présent avec aise, debout... sur les genoux.
Malgré mon appréhension, je finis par réussir, entrecoupé de quelques plongeons dans l'étang, à me mettre debout sur la planche. Comme me l'indique Quentin, la clé pour trouver l'équilibre c'est de "se pencher en arrière, en appui sur les talons, et de maintenir la voile devant soi."
Jusqu'à 46 km/h
Durant la dernière demi-heure, notre moniteur rajoute le foil sous nos planches. Le foil, c'est une aile fixée à un mat, plongée à environ un mètre en dessous de l'eau... qui permet de naviguer jusqu'à 25 nœuds en moyenne pour les plus expérimentés, soit 46 km/h. Bien que mon niveau ne me permette pas d'atteindre une telle vitesse, mes sensations de glisse sont instantanément démultipliées.
Il est 14h et c'est (déjà!) la fin de la séance. Je dois admettre que, malgré la fatigue, je n'ai pas vu le temps passer. Ce qui m'a frappé, c'est la rapidité à laquelle on peut progresser en wing foil. Et à partir du deuxième cours, nous apprenons à faire décoller le foil, pour ainsi surfer au-dessus de la surface.
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Des sports
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