Ultra-pragmatique et efficace en première période où il menait 12 à 6 contre le leader invaincu, Valence Romans, le Racing Club Narbonnais s’est ensuite liquéfié en début de seconde période. Un gros passage à vide qui lui coûte la victoire. C’est la première défaite à domicile du Racing cette saison (19-26).
La pluie a donc attendu que la première défaite du RC Narbonnais à domicile soit officielle pour décider de s’abattre sur les cheveux des nombreux supporters "orange et noir" présents, hier soir. Un rideau d’eau. Pour un ruisseau de déception…
Il faut remonter à la dernière journée de Pro D2, contre Vannes (14-36), en mai dernier, pour trouver trace de la dernière sortie de route au Parc. Un vilain souvenir, un autre contexte. Si l’objectif principal de la saison était de conserver "la piaule à l’abri", comme se plaît à le dire Julien Seron, c’est raté…
Valence Romans est venu piquer Narbonne, pourtant en place en première période. Le leader invaincu de la Nationale a mis quarante minutes à s’y mettre. Le Racing, lui, un petit quart d’heure à en sortir. Totalement. Pourtant, le défilé de l’école de rugby ainsi que le coup d’envoi fictif des trois plus jeunes licenciés du club (qui ont à peine trois ans, pardi), avaient de quoi donner les frissons. La suite ? Une première période cadenassée, crispée.
Sans Tom Homer, officiellement forfait, c’est Thibault Santoro, ce jeune arrière prometteur, qui évoluait la saison dernière avec les Espoirs de Blagnac, qui se charge des pénalités. C’est lui, du haut de ses vingt ans, qui récompense le réalisme narbonnais : 3-0 sur mêlée puis 6-0 sur une chandelle où le Vinassanais Guillaume Cazes, dans le camp d’en face et juste devant la tribune Clape, prend la bronca et se met à la faute. Si le jeu se situe essentiellement entre les lignes des 40 mètres et que Lucas Méret, un ex lui aussi, réduit la marque (6-3, 12e), c’est de nouveau Guillaume Cazes qui se fait mal voir pour un plaquage à retardement sur Thibault Santoro. Une action qui a le dont de montrer le caractère du Racing, dans une période où il semblait somnoler, un peu. Peu de rythme, aucune action d’essai, beaucoup de mêlées, et à ce jeu, c’est le RCN qui a le dernier mot (9-3, 26e). Comme la défense "orange et noir" qui retrouve de sa superbe et qui reste intransigeante sur sa ligne des 22 mètres. Après une tentative réussie de Paul Auradou des 40 mètres (12-3, 31e), le Racing se créer sa première occasion du match : Nueno perce, rattrapé, il ne peut servir Lebraud placé devant lui. Le RCN passe sans doute d’un essai supplémentaire à un score de 12-6 à la pause. Et ce n’est pas la même chose.
Le Racing pris dans l’agressivité
Car Valence Romans revient en grande forme. Contrairement au Racing, qui s’éteint. Des Narbonnais qui semblent s’endormir et qui sont pris de partout, dans l’agressivité, devant, dans les mauls et sur les mêlées, mais aussi dans les rucks. Bref, il n’y a plus qu’une équipe sur le terrain quand Guillaume Cazes se rappelle à ses bons souvenirs avec une passe au pied parfaitement dosée pour son troisième ligne Gicquel en bout de ligne (12-13, 48e).
Le Racing s’éparpille. Privé de ballon, il subit, sort du match (12-16), devenu spectateur d’une équipe de Valence devenue totalement dominatrice dans les impacts, dans les rucks, et sans cesse dans l’avancée. C’est alors que le puissant numéro 8 du VRDR, Iashagashvili, y va de son essai (12-23, 56e), lui aussi.
Après l’heure de jeu, il y a bien un semblant de révolte dans le camp du Racing. Mais une somme de maladresses ne permet pas à Narbonne de remettre la marche avant, même si sur une pénaltouche et une superbe combinaison en fond d’alignement, c’est Sébastien Giorgis qui réduit la marque. 19-23 puis 19-26. La messe est dite. Le Parc des Sports tombe pour la première fois de la saison. Comme la pluie…
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