Publié le 7 janv. 2022 à 11:00Mis à jour le 7 janv. 2022 à 11:16
Si les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Pékin, qui débuteront le 4 février, sont loin de susciter encore l'enthousiasme, ses préparatifs ont d'ores et déjà mobilisé la filière du ski française. Réputée pour son excellence, elle en a été partie prenante par des missions de conseil, l'installation de remontées mécaniques ou d'équipements d'enneigement. Elle a dû toutefois faire face à rude concurrence, en particulier autrichienne. Car, au-delà des JO, c'est le prometteur marché chinois du ski, que veulent développer les autorités de Pékin, qui se profile à l'horizon.
Et puis, relativise le président du directoire du groupe Poma, Jean Souchal, « la concurrence, elle était à Sotchi [JO d'hiver de 2014, NDLR] et en Corée du Sud [ceux de 2018, NDLR]. » Au final, le fabricant de matériels de remontées mécaniques, a « livré une dizaine d'appareils sur cinq ans, soit une centaine de millions d'euros de chiffre d'affaires », ce qui représente « 5 à 10 % du chiffre d'affaires » de la société iséroise, précise son dirigeant. S'y ajoutent ses contrats relatifs à la préparation de la neige. Ce qui lui fait dire : « On est plutôt content de ce que nous avons fait ».
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