Quand on évoque la chaude ambiance du Palais des Sports, on pense spontanément au Caen Basket Calvados. Capable de mobiliser 3000 personnes dans un antre bouillonnant, le pensionnaire de Nationale 1 fait figure de référence tant pour l’affluence que l’atmosphère qui s’en dégage. L’autre pensionnaire de la salle caennaise a pourtant montré lors de son dernier rendez-vous qu’il était lui aussi capable de faire trembler l’enceinte locale. Le Caen Handball, qui évolue une division au-dessus du CBC, a été porté par un public de très haut niveau lors de son exploit face à Dijon, vendredi 10 décembre 2021.
La salle s'est vraiment embrasée. Le public était en feu. Il nous a portés.
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De spectateurs à supporters
1800 personnes s’étaient massées au Palais, encouragées par les promesses de cette affiche et la dynamique victorieuse des Vikings. « Ça faisait un moment que je ne les avais pas entendues hurler comme ça, souriait le président Thomas Lamora à l’issue des débats. Ce Palais des Sports se règle sur les aigus. C’était strident à un moment donné. Voir tout le monde debout sur un temps mort, c’est extra ! »
Ce soutien populaire, Caen l’avait construit au cours de sa formidable ascension vers le monde professionnel. Parti de Pré-Nationale pour arriver en Proligue en seulement quelques années, le club avait su fédérer l’enthousiasme autour de lui. Et puis, la flamme a vacillé. « On avait un peu perdu (cette ferveur, ndlr) parce qu’on avait été décevants. Le public caennais est exigeant, il est parfois dur, mais quand ça marche, il est là. »
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« Quelque chose en train de naître »
Promu surprenant en deuxième division, Caen fait ce qu’il faut sur le terrain pour emmener avec lui les amateurs de handball et de sport. « Il y a quelque chose qui est en train de naître, c’est assez intéressant, observe son entraîneur Roch Bedos. On avait tendance à avoir des gens qui venaient voir un spectacle sportif. Sur le dernier match, on a eu des supporters, des gens qui avaient envie de vibrer, qui avaient envie qu’on se transcende. »
C'est important quand on est joueur parce que ça donne un supplément d'âme.
« Il fallait recommencer à zéro »
Lors du premier match, contre Massy, le Palais des Sports sonnait pourtant bien creux. Peu de monde, peu de bruit et une défaite d’un but à l’arrivée. « Je n’étais pas affolé, assure Thomas Lamora. C’était vraiment décevant mais il fallait recommencer à zéro après deux années perturbées par le Covid. » Caen s’est employé dans cet élan de reconstruction à coups de performances et de « quelques opérations de promotion chez nos partenaires qui ont du flux de grand public, comme Leclerc Caen et Ifs, Intersport Mondeville, Rots et Lisieux ».
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Le nouveau Palais des Sports déjà en tête
Les Vikings espèrent que ce n’est que le début dans un vaste projet. « On veut que cette salle devienne un sanctuaire de plus en plus dur à prendre, explique Roch Bedos. Quand on peut être en communion avec son public, c’est parfait. Le handball a une place à Caen. Il a la capacité à avoir de réelles ambitions de plus haut niveau. Les infrastructures sont là. Continuons, étape par étape, à grandir, à construire ce club. C’est le début d’un renouveau. L’horizon 2024, avec la livraison du nouveau Palais des Sports, nous amène à être ambitieux évidemment.
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