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L'année 2023 des sports mécaniques en images - L'Équipe

De l'ultra-domination de Max Verstappen en F1 au deuxième titre consécutif de Kalle Rovanperä en WRC, en passant par la prestigieuse victoire de Ferrari aux 24 Heures du Mans ou le titre de Francesco Bagnaia en MotoGP, revivez l'année 2023 des sports mécaniques en images.

(HOCH ZWEI/PICTURE ALLIANCE/Presse Sports)
(HOCH ZWEI/PICTURE ALLIANCE/Presse Sports)

F1 - Max et le monopole
Extra-ordinaire ! Le mot n'est pas trop faible pour qualifier la saison de Max Verstappen, qui restera dans l'histoire de la F1 non pour son suspense mais pour l'ultra-domination du Néerlandais. Pas moins de 19 victoires en 22 courses (un record), 21 podiums, pas un seul abandon, 575 points (un autre record), dix succès consécutifs (encore un record). Son dauphin, son coéquipier Sergio Perez, a fini à 290 points, un gouffre !

(H. Bratic/EXPA/Presse Sports)
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F1 - Alonso fait des vieux os
La saison 2023, même si elle n'a pas été la plus passionnante de l'histoire, loin de là, a également été marquée par d'autres faits. Comme le retour au premier plan de Fernando Alonso, dans une Aston Martin devenue la deuxième meilleure monoplace du plateau... durant la première moitié de saison. Il n'a manqué qu'une victoire à l'Espagnol pour que sa saison soit parfaite. Mais l'ogre Verstappen avait trop d'appétit.

(H. Bratic/PICTURE ALLIANCE/Presse Sports)
(H. Bratic/PICTURE ALLIANCE/Presse Sports)

F1 - Comme des bleus
Dans le clan Alpine, l'année 2023 n'a pas du tout ressemblé à ce qu'on espérait. Alors que l'écurie française voulait se rapprocher du top 3, elle s'en est inexorablement éloignée, pour finir à une triste 6e place, avec tout de même deux podiums (Ocon à Monaco et Gasly à Zandvoort). Et elle a connu une révolution de palais qui a profondément bouleversé l'organigramme. Reste que l'association entre les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly s'est assez bien passée, malgré un accrochage en Australie. L'émulation entre les deux pilotes a plutôt tiré Alpine vers le haut.

(E. Schiavi/IPP/Presse Sports)
(E. Schiavi/IPP/Presse Sports)

MotoGP - Bagnaia, à fond de deuxième
Décrocher un titre mondial, c'est difficile. Le défendre peut l'être encore plus. Francesco Bagnaia en sait quelque chose. Lui qui avait dû batailler jusqu'à la dernière course en 2022, a remis ça cette saison, mais face à un autre rival, Jorge Martin. Malgré la pression de l'Espagnol dans les dernières semaines, l'Italien a eu le dernier mot à Valence, Martin partant à la faute au pire moment. Au final, 39 points séparent les deux pilotes.

(L. Swiderek/PSP/Presse Sports)
(L. Swiderek/PSP/Presse Sports)

MotoGP - Ça rit chez Ducati
La saison 2023 fut, encore plus que 2022, marquée par la domination de Ducati. Seulement trois des 20 courses du dimanche ont échappé au constructeur italien, qui a été sacré champion avec une avance considérable sur KTM et place trois pilotes aux trois premières places : Francesco Bagnaia, Jorge Martin (Pramac) et Marco Bezzecchi (VR46). Le plus impressionnant est sans doute que les écuries satellites sont quasiment aussi compétitives que l'officielle.

(S. Mantey/L'Équipe)
(S. Mantey/L'Équipe)

MotoGP - Zarco-Quartararo, des bas et des hauts
Les deux pilotes français engagés en MotoGP ont connu des fortunes diverses. Johann Zarco, au guidon d'une Ducati Pramac performante, a évidemment eu un rôle à jouer dans la chasse aux podiums (six sur l'ensemble de la saison) et il a même enfin signé sa première victoire en MotoGP, en Australie. Il termine le Championnat à une belle 5e place, avant de rejoindre en 2024 l'équipe Honda LCR. Moins de réussite et de raisons de se réjouir pour Fabio Quartararo. Le champion 2021, 10e du Championnat, a encore dû batailler avec une Yamaha en manque de performances. Ses trois maigres podiums, il a dû s'arracher pour les obtenir.

(P. Huit/Presse Sports)
(P. Huit/Presse Sports)

WRC - Rovanperä au finnish
Comme en 2022, le Championnat du monde des rallyes a couronné Kalle Rovanperä. Prodige du pilotage, le Finlandais a globalement dominé ses rivaux, avec trois succès et surtout une grande régularité proche des sommets (12 top 4 en 13 manches). Sa principale et quasiment unique erreur de l'année, il l'a commise chez lui, en Finlande, où sa sortie de route a redonné espoir à Elfyn Evans. Mais le Gallois, 2e pour la troisième fois en quatre ans, a encore dû s'incliner. Rovanperä ne réalisera sans doute pas la passe de trois puisqu'il disputera un programme partiel en 2024. Chez les constructeurs, avec neuf succès en 13 rallyes, Toyota a largement dominé Hyundai et M-Sport.

(EXPA/ Eibner/ Augst)
(EXPA/ Eibner/ Augst)

WRC - Ogier, mi-temps mitigé
Drôle de saison que celle de Sébastien Ogier. Engagé dans un programme partiel, le Français a joué le trublion, surtout en début de saison, en s'imposant au Monte-Carlo puis au Mexique. On s'est même demandé à un moment s'il ne pouvait pas jouer le titre en disputant seulement huit des 13 manches, ce qui aurait été un cinglant camouflet pour ses rivaux. Le pilote Toyota, avec des résultats en dents de scie, a finalement pris la 5e place du Championnat. On le reverra à mi-temps l'an prochain.

(J.-F. Monier/AFP)
(J.-F. Monier/AFP)

WEC - A Toyota, tout va
Malgré une concurrence accrue en Hypercar avec l'arrivée de Cadillac, Ferrari et Porsche, Toyota a encore été au sommet du WEC. Une seule course lui a échappé, la plus prestigieuse certes, les 24 Heures du Mans, mais sinon, quelle domination. Victoires de la n°7 (Conway - Kobayashi - Lopez) à Sebring, Spa, Monza et Fuji, et de la n°8 (Buemi - Hartley - Hirakawa) à Portimao et Bahreïn. Les deux duos terminent aux deux premières places du Championnat. De nouveaux constructeurs arrivent en 2024 (Alpine, BMW, Lamborghini...), sauront-ils mettre un terme à la domination japonaise ?

(P. Huit/Presse Sports)
(P. Huit/Presse Sports)

WEC - Ferrari, de retour au top
Le centenaire des 24 Heures du Mans promettait beaucoup et il a tenu ses promesses, avec plusieurs constructeurs de la catégorie Hypercar leader tour à tour, Toyota, Ferrari, Porsche, Cadillac et même Peugeot, et un vainqueur qu'on n'attendait pas forcément à si belle fête pour son retour dans la catégorie reine. Ferrari, 50 ans après, s'est imposé avec la 499P n°51 de Pier Guidi, Calado et Giovinazzi. Un succès il est vrai marqué par des polémiques autour de la BoP (Balance of Performance) mais un succès quand même. Ce fut la seule victoire du Cheval cabré cette saison, mais qu'elle fut belle et célébrée !

(W. Little/Getty images / AFP)
(W. Little/Getty images / AFP)

Formule E - Dennis la malice
Le champion 2023 de la Formule E se nomme Jake Dennis (Andretti), un patronyme pas forcément connu des non initiés. C'est en effet le premier titre majeur du Britannique de 28 ans, qui compte trois saisons en FE, deux saisons en F3, quelques courses de DTM et une participation au Mans en 2016 en LMP2. Les écuries DS et Porsche ayant été en deçà de leurs attentes, Envision, Jaguar et Avalanche Andretti en ont profité pour se battre au sommet, et Dennis a signé deux victoires, mais surtout 11 podiums pour décrocher le titre, au terme d'une saison très intense et serrée.

(J. Gilbert/Getty images / AFP)
(J. Gilbert/Getty images / AFP)

Indycar - Palou solitaire
Malgré une fin de saison tonitruante de Scott Dixon (trois victoires sur les quatre dernières courses), c'est Alex Palou (Chip Ganassi Racing) qui a été sacré champion d'Indycar, pour la seconde fois après 2021, lors de l'avant-dernière course, à Portland. L'Espagnol a finalement devancé l'Australien de 78 points. Romain Grosjean, après un début de saison encourageant chez Andretti, est rentré dans le rang et a fini 13e du Championnat. Les prestigieux 500 Miles d'Indianapolis ont été remportés par Josef Newgarden (Penske), par ailleurs 5e du Championnat.

(Presse Sports)
(Presse Sports)

F2 - Pourchaire, un titre sans lendemains heureux
Pour la première fois depuis 2016 et le sacre de Pierre Gasly en GP2 Series, un Français est devenu champion dans l'antichambre de la F1. Théo Pourchaire, pour sa 3e saison complète dans la discipline, a décroché le titre, avec une écurie française, ART Grand Prix. Le Grassois, une seule victoire en 26 courses, a devancé, de très peu (11 points), le Danois Frederik Vesti, et a dû attendre la dernière course pour être couronné. Comme le veut le règlement, Pourchaire ne pourra pas remettre son titre en jeu, et comme il n'a pas trouvé de baquet en F1, il va s'exiler au Japon, en Super Formula. Triomphe français total avec le titre écuries pour ART et Victor Martins, 5e du Championnat, sacré meilleur rookie.

(S. Mantey/L'Équipe)
(S. Mantey/L'Équipe)

Dakar - Al-Attiyah reste le roi
Devenu le terrain de jeu privilégié de Nasser Al-Attiyah, le Dakar a encore été remporté par le Qatari cette année. Son cinquième succès dans le plus prestigieux et difficile des rallyes-raids, et son second depuis l'arrivée de l'épreuve en Arabie saoudite en 2020. Al-Attyah conclut ainsi avec une nouvelle victoire, et un titre de champion du monde avec Matthieu Baumeil, son bail de sept ans chez Toyota. Il roulera l'an prochain chez Prodrive avec Sébastien Loeb, 2e du Dakar 2023, comme en 2017 et 2022.

(DPPI / FFSA / DR)
(DPPI / FFSA / DR)

Championnat des France des rallyes - Le gros lot pour Bonato
Neuf manches du Touquet au Var et un verdict pas vraiment surprenant au terme de la saison de Championnat de France des rallyes : Yoann Bonato est encore une fois sacré champion, avec son copilote Benjamin Boulloud. C'est son cinquième titre, après 2017, 2018, 2020 et 2021, tous obtenus avec Citroën, d'abord dans une DS3 puis une C3. L'Isérois a remporté six des neuf rallyes et a assez largement devancé Eric Camilli et Léo Rossel, qui pilotaient également des C3 Rally2.

(P. Huit/Presse Sports)
(P. Huit/Presse Sports)

IMSA - Derani-Sims, le duo gagnant
En parallèle du WEC, l'IMSA, Championnat nord-américain d'endurance, s'est lui aussi renouvelé, avec cette saison l'apparition de la catégorie GTP (Grand Touring Prototype), qui remplace la DPi, et correspond à l'Hypercar du WEC. Quatre constructeurs étaient en lice (Acura, BMW, Cadillac et Porsche) pour un total de 11 voitures sur la grille de la catégorie-reine. C'est le duo Pipo Derani - Alexander Sims qui a été sacré, au volant d'une Cadillac V-Series. R, la n°31 de Whelen Engineering Racing. Mathieu Jaminet, dans la Porsche 963 n°6 de Penske Motorsport, a pris la 4e place, et Sébastien Bourdais, pilote de la Cadillac n°1, a fini 7e.

publié le 31 décembre 2023 à 09h30 mis à jour le 31 décembre 2023 à 14h18

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