Cette année-là, l’édition N° 714 de décembre proposait comme gadget un objet insolite et inattendu, mais de saison. Emballée dans un blister en plastique, une petite bouture de sapin de Noël d’une dizaine de centimètres de long accompagnée des conseils de plantation, faisait office du fameux gadget. « Avec l’aide de mon grand-père maternel, Adrien Chambon, qui avait une maison de vacances à Charras, nous avons planté cette brindille dans un pot de fleurs, sans trop de conviction », raconte la quinquagénaire aujourd’hui maman. « Mais très vite le mini-sapin a pris de l’ampleur, et nous avons décidé de le transplanter en pleine terre, chez mes grands-parents paternels qui habitaient Charras et qui avaient un grand jardin derrière la maison où il y avait déjà des arbres plantés par le grand-père qui était menuisier », développe la jeune femme qui réside aujourd’hui à Bordeaux.
L’arbrisseau s’y est plu et la fillette le voyait grandir étonnamment vite à chaque fois qu’elle rendait visite à ses grands-parents pour les vacances.
« Je l’ai regardé grandir toutes les vacances passées chez eux, devenir de plus en plus grand et vigoureux et finir par me dépasser allégrement pour ne plus s’arrêter », raconte Nathalie Rabier encore étonnée qu’une si petite brindille de rien du tout soit devenue un géant d’une quinzaine de mètres.
Un géant d’une quinzaine de mètres
Les hasards de la vie et professionnels ont plus tard éloigné la petite Nathalie de la Charente qui n’a plus revu son sapin pendant longtemps. Il a fallu une circonstance malheureuse, les obsèques de sa grand-mère, pour qu’elle y revienne en 2014. Et retrouve son sapin dans ce qui fut le jardin de la famille Rabier, un couple d’artisans bien connus à l’époque, aujourd’hui racheté par la commune et transformé en parc de détente et de jeux pour enfants.
C’est pour moi un symbole du temps passé, un symbole de mon enfance qui me rappelle de bons souvenirs chez mes grands-parents.
« En 2022, pour ses 40 ans, je suis allée à Charras pour vérifier qu’il était toujours là, et c’est avec un grand bonheur que j’ai pu constater qu’il tenait le coup et se dresse toujours aussi fièrement parmi d’autres arbres dans le petit parc. J’ai même eu du mal à le reconnaître », assure-t-elle.
« C’est pour moi un symbole du temps passé, un symbole de mon enfance qui me rappelle de bons souvenirs chez mes grands-parents », conclut Nathalie Rabier qui aimerait bien qu’une plaque explicative soit apposée au pied de l’arbre. La mairie de Charras contactée ne serait pas contre cette idée et va réfléchir à sa faisabilité.
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