Le Fise Montpellier est précurseur dans la promotion de la pratique féminine. Même si les avancées sont notables dans le monde des sports urbains, le chemin vers l'égalité est encore long.
En termes d'égalité femmes-hommes, les mentalités évoluent. Et les sports urbains n'échappent pas à ce changement sociétal. Comme sur nombreux sujets, le Fise Montpellier est précurseur en la matière. Il y a une dizaine d'années, l'événement organisait le premier contest féminin.
Cette année, les montants des récompenses financières remportées par les athlètes sont quasimenté quivalentes pour les femmes et les hommes. Ce qui représente un grand pas en avant : "On est sur des proportions de 49-51 % sur le prize money, confirme le fondateur et organisateur Hervé André-Benoit. On est parti de rien donc l'évolution est nette. C'est naturel mais les choses prennent du temps. Lors de la première compétition féminine en BMX freestyle park, il y avait trois sportives.Cette année, elles sont une cinquantaine. En BMX Flatland, elles sont 11 cette année contre six en 2022. Ce n'est pas encore des chiffres énormes mais on multiplie par deux. »
"La limite, c'est le ciel"
Si les efforts consentis pour parvenir jusqu'à une forme de normalitésont à noter, le chemin est encore long pour atteindre l'égalité parfaite detraitement. "On sent un fort engouement au Fise, se satisfait Anahi Valentina, rideuse équatorienne spécialiste de BMX street. Je vois ici des rideuses mises en avant sur des affiches, des posters, des publicités... Cette année, il n'y a pas de catégorie féminine en BMX street alors c'est important de pousser les filles dans cette discipline pour avoir notre propre épreuve dès l'annéeprochaine. Quand on sait que les prize-money sont les mêmes que pour les garçons,c'est motivant. De mon côté, j'essaie de tracer mon chemin pour montrer que tout le monde peut y arriver. Et dire que la limite, c'est le ciel. »
"Une richesse supplémentaire"
Le temps où les sports urbains étaient considérés comme exclusivement masculins n'est pas si loin. Mais les préjugés sont en train de voler en éclat. "Entre chaque rider, le style est différent et le style fait partie de la notation de nos sports, note Hervé André-Benoit. Les rideuses amènent une richesse supplémentaire. Avant ça n'intéressait personne, maintenant on pousse à ce que ça se popularise. Et l'écart de niveau se réduit."
Sur les rives du Lez pendant cinq jours, les rideuses sont des inspirations pour les jeunes filles dans le public. L'avenir sera radieux.
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